a Bretagne va par la suite traverser des siècles en essayant de conserver quelques idées fondamentales :
* Le pouvoir au peuple breton représenté par un duc/duchesse a été une particularité de la Bretagne même à une époque où le peuple français pouvait souffrir des effets néfastes de la monarchie héréditaire.
* L'indépendance de ce pays est une chose qui tenait beaucoup à coeur ses habitants qui n'hésitèrent jamais à montrer leur vaillance durant des guerres meurtrières (notamment lors de la guerre de Succession) au cours desquelles elle brilla par ses prouesses dans la chasse à l'envahisseur. Les principales menaces venaient des Français et des Bretons (de Grande Bretagne).
Découpage originel de la Bretagne
A la fin du VIème siècle, de l'installation des bretons resultera la floraison de noms de villes en plou-, gui- et lan- (exemple : Ploërmel (56), Ploudalmézeau(29), Guingamp(22), Guipry(35), Lannilis(29), etc ...)
L'indépendance de la Bretagne fut l'objet de bien des sacrifices, notamment de la part d'Anne de Bretagne qui du épouser Charles VIII pour la sauvegarder. Cependant, sa fille : Claude n'ayant pas le tempérament de sa mère ne put assurer plus longtemps son indépendance à la Bretagne.
A l'aube de la révolution Française, la Bretagne autrefois appelée "Pérou de la France" est devenue une province complètement ruinée. Même la natalité est en chute libre dans ce pays où les familles sont traditionnellement nombreuses.
Lors de la révolution Francaise, la Bretagne est divisée en cinq departements : le Finistère, le Morbihan, les Côtes du Nord (rebaptisés depuis en Côtes d'Armor) et la Loire Inférieure (rebaptisée, elle, Loire Atlantique).
Au lendemain de la révolution, le 10 mars 1793 est publié un décret instituant la conscription. Ce décret établit que contrairement à ce qui avait été maintenu par Anne de Bretagne, les bretons pourraient être appelés à se battre en dehors de la Bretagne. Ce décret soulève la colère et les bretons refusant l'idée de quitter la terre natale pour peut être mourrir en terre étrangere prirent les armes en signe de protestation.
Le XIXème siècle en Bretagne verra la naissance de penseurs tels que Ernest Renan, Lamennais ou Francois René Chateaubriand qui a passe son enfance bercé par le bruit de la mer se frottant aux rochers.
A partir de 1805, la survie de la conscience bretonne est entre les mains de poêtes et historiens : Jean Francois de Gonidec né au Conquet en 1775 fonde l'académie Celtique. En 1821, est publié le dictionnaire de la langue Celto-bretonne et en 1838 la grammaire Celto-bretonne. Puis vint le dictionnaire francais-breton en 1843 par Amable Troude. A la même époque, les historiens rassemblent leur savoir dans des oeuvres pour les générations futures.Cependant, au début du XXème siècle, on assiste à un renouveau artistique en matière de littérature bretonne au travers de poêtes et d'écrivains.